首页 电影 纪录片 笔记·日志·素描
《笔记·日志·素描》封面图

笔记·日志·素描 (1970)

Diaries Notes and Sketches

类型: 纪录片
地区: 美国
语言: 英语
片长:177分钟
上映时间:1970-05-23
别名:瓦尔登 / Diaries, Notes & Sketches
豆瓣得分: 8.6
IMDb: tt0196499

剧情简介

  1969美国纪录片《笔记·日志·素描》由乔纳斯·梅卡斯导演,蒂莫西·利瑞主演,影片讲述的是:
Walden Diaries Notes amp Sketches de Jonas Mekas ÉtatsUnis 1969 16mm 180’ nb et coul vostf filmé entre 1964 et1968 monté en 19681969
Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas rassemblés sous le titre générique Diaries Notes amp Sketches – le premier monté même si Lost Lost Lost achevé en 1976 montre la période précédente de 1949 à 1963
« Depuis 1950 je n’ai cessé de tenir mon journal filmé Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate situations amis New York saisons … Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique La bandeson utilise les sons enregistrés à la même époque voix métro bruits de rues un peu de Chopin je suis un romantique et d’autres sons significatifs ou non »
Jonas Mekas
« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario puis au tournage puis au montage etc Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes Je me disais je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines Si je peux filmer une minute je filme une minute Si je peux filmer dix secondes je filme dix secondes Je prends ce que je peux désespérément Mais pendant longtemps je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi Je me disais que tout ce que je faisais c’était de l’entraînement »
Jonas Mekas 1972
« Walden de Jonas Mekas s’impose près de trente ans plus tard comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique newyorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses Sans jamais choquer ni se confesser Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité Parmi un vaste éventail de personnages pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres – le seul portrait psychologique est celui du cinéaste luimême un poète lituanien exilé fasciné et torturé par sa lente américanisation Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations En accumulant massivement des images Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel le premier d’une longue série Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans Ceci est peutêtre la clé de l’œuvre de Mekas sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur sans imposer un masque cohérent de luimême Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale »
P Adams Sitney 1996 Le Livre de Walden éd Paris Expérimental 1997
« Disons que cinématographiquement parlant il n’y a peutêtre rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver la neige et l’aube du printemps du temps proustien ou haché en haïku du temps qui tient dans la main du souvenir partout »
Philippe Azoury « Vivace Jonas Mekas » Libération 31 octobre 2000